Cette année la sortie délocalisée en Ardèche a rassemblé 29 personnes. Il faut dire que l’attrait de ce département au charme bucolique, est sincère tant cette région regorge de paysages spectaculaires aux villages de caractère.
Le Président avait fixé le rendez-vous à 10h00 sur la place des Paluds de Noves pour essayer de voyager ensemble en voiture. Seul Pierre Ozimek avait choisi de braver le risque d’une averse pour se rendre à vélo à la Plage Grain de Sel, située en bordure de l’Ardèche à Saint Martin d’Ardèche. Nous avons pris l’autoroute à Avignon Sud en direction de Lyon, mais comme les années précédentes, un bouchon nous a précipité vers la sortie d’Orange centre. Jean Louis Rouger a pris les commandes de la cohorte motorisée, pour nous faire cheminer sans encombre par de petites routes dénuées de circulation. Nous nous sommes tous retrouvé au bord de la plage, où désormais, nous y avons nos habitudes. Pierre était déjà là et il avait même eu le temps de promener au bord de l’eau. Chacun avait mené son pique-nique, mais certains rompus à la pratique du camping, avaient déplié tables et chaises pour se restaurer, tandis que d’autres ont utilisé les quelques rochers pour s’assoir.
Une fois les victuailles englouties, les coureurs ont préparé leur monture pour rejoindre le Domaine du Cros d’Auzon à vélo, tandis que les épouses continueraient en voiture jusqu’à l’établissement pour profiter des deux piscines.
Puis nous avons traversé le village de Saint-Remèze, qui compte 900 habitants regroupés autour de leur église. A l’entrée de Vallon-Pont-D’Arc, nous avons pris la direction de Lagorce qui est perché sur un éperon rocheux avant de décider si nous devions poursuivre sur l’itinéraire de Philippe. La pluie fine qui fit son apparition, nous fit emprunter le chemin le plus court pour rejoindre Vogüé. Nous avons même enfilé nos vêtements de pluie.
Après cette petite halte, nous avons repris notre progression vers le point de chute à Vogüé.
A l’entrée du domaine, le cheminement jusqu’au local à vélos était balisé par des panneaux au nom de l’USP. Belle attention de la part de l’établissement !
Jacques avait également prévu un parcours vélo pour le lendemain matin. Pierre Ozimek, Marc Bardin, André Spinosi, Daniel Pedeneau, Gilbert et David Vial, ainsi que Luc Ferrier ont accompagné Jacques Platarets sur un itinéraire soigneusement préparé. A la sortie du domaine, nous avons pris la direction de Villeneuve-de-Berg avant de bifurquer sur de jolies petites routes.
Nous avons traversé Lavilledieu où des vestiges datant de la période néolithique (menhirs et dolmens) et gallo-romaine (Camp de César) prouvent que des habitants s’y sont très tôt installés.
Puis Lussas autre village de caractère qui accueille depuis plusieurs années « Les Etats Généraux du Film Documentaire », séminaires, rencontres professionnelles, découverte de filmographie ou d’œuvres documentaires exceptionnelles, regard sur la production francophone européenne de l’année, rétrospectives, hommages ou encore films à caractère événementiel. Tels sont les ingrédients des États généraux du film documentaire qui se déroulent pendant une semaine au mois d’août.
Nous avons également pénétré dans le village pittoresque de Darbres qui est niché au flanc du plateau volcanique du Coiron, puis Freyssenet sur le plateau de Coiron, où le calme et la quiétude règnent à seulement quelques minutes de Vallon Pont d’Arc et des célèbres gorges de l’Ardèche. Nous avons poursuivi sur la route du col de l’Escrinet en direction des éoliennes jusqu’au sommet de la colline qui offrait une vue imprenable sur la garrigue ardéchoise. Au sommet nous avons juste eu le temps d’enfiler les imperméables et de prendre une photo avant qu’une ondée ne nous surprenne.
La descente du fut abordée avec prudence compte tenue de la route mouillée.
Nous avons rebroussé chemin, sous la pluie jusqu’à Darbres où nous avons bifurqué en direction de Mirabel, village perché à presque 500m sur une couche basaltique. Cet éperon rocheux portait au Moyen Age deux châteaux. Il ne subsiste aujourd’hui que le donjon du château protestant détruit au XVIIème siècle sur ordre de Richelieu lors des Guerres de Religion.
La boucle s’est terminée à Lussas où nous avons retrouvé le soleil et l’itinéraire emprunté à l’aller.
Comme il fallait quitter les chambres avant 10h00, l’hôtel nous avait réservé la suite occupée par Gilbert Vial pour nous permettre de prendre la douche après la sortie vélo. Nouvelle attention de la part de l’établissement.
Après la toilette, nous avons pris en commun un apéro dans une ambiance très conviviale où ceux qui avaient souhaité faire la grâce matinée, narraient leurs différents périples : visite du village de Vogüé, ou balade au sein des 25 hectares du domaine. Bref tout le monde avait plaisir à se retrouver. Puis à la pause méridienne, nous nous sommes installés aux mêmes places que la veille, allez donc savoir pourquoi ? et ce fut un autre moment de partage de plaisirs et de joies, bref un moment précieux !
Après le repas, nous avons remercié le personnel attentionné, avant de prendre congé et de rentrer à nos domiciles avec le sentiment d’avoir vécu un moment hors du temps.

