2021
La Corse, Terres d’Aventure pour 2 coureurs de l’Union Sportive Palunaise.
Partis des Paluds de Noves le 9 octobre 2021 vers 9h30 Christian et Gilbert ont été accompagnés un moment par David Vial et Luc Ferrier. Ils ont cheminé ensemble par Eygalières, Roquemartine, Eyguières, Salon et Pélissanne, où David et Luc les ont quittés en leur souhaitant bonne route.
Les deux compères ont poursuivi leur chemin guidé par un GPS via Eguilles, Calas, Plan de Campagne, Septèmes, St Antoinne, La Viste, Les Crottes et l’embarcadère de la Joliette où Edith et Amandine Vernet sont venues les rejoindre en voiture. Ils ont pris le bateau tous ensemble sans encombre. Une première étape de 88km et 600m D+. Le GPS les guidera tout au long de ce périple dont ils garderont des souvenirs impérissables.
Cette escapade fut une merveilleuse découverte de la Corse, de ses forteresses, de ses tours génoises, de ses petites villes de charme, de ses criques merveilleuses, de ses falaises abruptes, de ses routes montagneuses, de ses célèbres cochons, vaches, chèvres… Bref ce tour de Corse a été un véritable concentré des merveilles de cette île de beauté, qu’ils ont apprécié tout au long des 960km et 11884mD+.
Outre la belle performance physique, ils ont été agréablement surpris par l’accueil convivial des insulaires et garderont un souvenir ému de cette expédition, où la mer et la montagne se côtoient en permanence, ce qui sublime les panoramas. Si ce séjour fut une réussite, c’est aussi grâce à l’astucieuse gestion de l’intendance que Edith et Amandine Vernet ont accomplie avec maestria.
Un grand bravo à cette équipe formidable.


2022
La Vélodyssée de Pascal Mathieu
Ancien coureur de marathon (Annecy, Rome, Valencia et New York), Pascal Mathieu écuma la plupart des courses pédestres de la région avec passion. Cependant en abordant la soixantaine, les premières douleurs articulaires se firent sentir. Un genou particulièrement douloureux l’obligea à stopper la course à pied pendant plusieurs semaines, mais le gout de l’effort qui contribuait à son hygiène de vie, lui manquait terriblement. Il dut se résoudre à remplacer la course à pied par une autre activité, moins traumatisantes pour les articulations. Il essaya un temps le vélo, mais seul sur la route, il s’ennuya. Les sorties trop monotones devenaient rapidement rébarbatives. Il tenta d’accompagner sa fille Dorine en VTT sur les sentiers magnifiques des Alpilles, mais devant la facilité déconcertante de cette jeune femme, douée aussi bien pour la course à pied que pour le cyclisme, il capitula rapidement. C’est en discutant avec Christian Vernet ancien footballeur converti au cyclisme depuis quelques années et Gilbert Vial premier coureur de l’USP à avoir gagné une course aux Paluds de Noves, en 1968, qu’il se décida à les rejoindre un dimanche matin. Il s’aperçu que pratiquer le vélo en compagnie de collègues, était beaucoup plus plaisant que de sillonner seul les routes pourtant attractives de notre belle région. Il tenta à nouveau l’expérience le dimanche suivant, et le plaisir fut une nouvelle fois au rendez-vous, ce qui l’encouragea à rejoindre les sorties club du samedi après-midi au Paluds de Noves. A chaque rendez-vous, il s’émerveillait de pouvoir suivre le train des coureurs, qui ont su adapter l’allure des entrainements pour ne pas décourager ce débutant. Mais sa longue expérience de compétiteur pédestre lui permis de s’adapter rapidement aux efforts inhérents à la déclivité des routes et petit à petit, il fut séduit par les charmes de la petite reine. Il prit une licence à l’Union Sportive Palunaise en 2022 et tout en prenant beaucoup de plaisir à partager les routes de notre belle Provence, il progressa rapidement pour approcher les 100km par sortie.
Puis sa mise à la retraite progressive lui laissa un peu plus de temps pour partager cette passion naissante et il découvrit ainsi, une autre façon de profiter des paysages grandioses de notre belle région. C’est à l’occasion d’une des sorties club, qu’il partagea son projet de voyage itinérant programmé pour le mois d’avril.
Un peu à l’image de son fils Robin qui traversa à vélo différentes régions de France (Cévennes, Corbières, Aquitaine, Massif Central, Hautes Alpes) en totale autonomie, il rêvait également d’aventure. Il imaginait quelque chose d’un peu fou, de magique et d’enivrant, lui permettant de repousser ses limites physiques, comme lors de sa première course à Mouriès le jour de ses quarante ans. Il voulait vivre ce type d’expérience dont l’homme en sort grandi, un peu à l’image des périples effectués l’an dernier par Christian Vernet et Gilbert Vial en Corse. Il en discuta longuement en famille et opta pour un voyage entre Nantes et Hendaye sur la Vélodyssée.
La Vélodyssée est une véloroute qui traverse la Bretagne et longe l’Atlantique jusqu’à la Côte basque, par un parcours tonique et sauvage sur 1200km, dont 70% du trajet se réalise sur des voies sans voiture. Il emprunta le vélo de randonnée de son fils, qu’il fit entièrement réviser avant de partir. Il se fixa pour objectif, de réaliser quotidiennement des étapes d’une soixantaine de kilomètre, afin de prendre le temps de découvrir cette partie de la France, quitte à faire un détour pour profiter d’une destination particulière. Avant de partir, il se pencha sur l’équipement à emporter en fonction des prévisions météorologiques et examina les nombreuses possibilités d’hébergement sur le parcours.
C’est au matin du 4 avril qu’il débuta cette belle odyssée par une fraicheur inhabituelle pour ce début de printemps. Il emprunta les aménagements cyclables de la rive gauche de la Loire pour sortir de la ville, en passant par Trentemoult, quartier des pécheurs nantais, avant de longer les bords du fleuve jusqu’à Paimboeuf, où la Loire rejoint l’océan atlantique. Pas de difficulté particulière sur cette première étape, mais les nombreuses montées sèches usèrent l’organisme.
Le lendemain en seulement quelques kilomètres il est passé des immenses plages de sable bordées de pins de Saint-Brévin-les-Pins, où les jolies villas balnéaires et maisons de vacances se côtoient, aux charmantes criques de Pornic ponctuées de pêcheries.
Lors des étapes suivantes, il croisa de nombreux petits ports ostréicoles aussi charmants les uns que les autres, avant d’arriver au fameux passage du Gois et le paysage en valait la peine. Ce trait d’union submersible de 4,2 km qui est invisible la moitié du temps, relie au continent, l’ile de Noirmoutier, surnommée l’île aux mimosas.
Les étapes suivantes le menèrent à proximité des belles plages pour atteindre la Corniche vendéenne et ses fameux rochers, à Sion-sur-l ’Océan. Ce ne fut pas facile, car il dût affronter la tempête Diégo. Les rafales de vent d’environ 90km/h soulevaient le sable qui venait se coller sur ses lunettes et le vélo se penchait dangereusement sur le côté, sans toutefois stopper la progression particulièrement pénible à ce moment-là. Vitesse de croisière 6km/h !!
C’est par la forêt de Longeville qui forme une étroite bande boisée séparant l’océan de l’intérieur des terres, qu’il est arrivé à la Tranche-sur-Mer, charmante station balnéaire du Sud Vendée, authentique et naturelle. On l’appelle la « Petite Californie ».
Ensuite de longues lignes droites le long des digues, sur des pistes blessées par le passage des tracteurs, le conduisirent au vieux port de La Rochelle, dont les deux tours médiévales, la ronde, tour de la Chaîne et celle plus haute, la tour Saint-Nicolas, gardent majestueusement l’entrée du port. Ancienne ville fortifiée, elle a hérité d’un riche patrimoine architectural qu’elle a su préserver et valoriser. D’ailleurs, Pascal, ne se priva pas de visiter ce véritable musée à ciel ouvert.
Alors que la grisaille fit son retour avec des pluie intermittentes, il traversa la forêt de la Coubre, composée de pins maritimes et de chênes verts, afin d’être un peu plus à l’abri de ce vent usant, pour atteindre La Palmyre, située à l’extrémité de l’estuaire de la Gironde. Il enchaina par la Côte Sauvage jusqu’à Royan, qui est également une station balnéaire de Charente-Maritime. Il faut dire que les stations balnéaires sont innombrables tout au long de cette Vélodyssée.
Il descendit jusqu’à la Pointe du Cap Ferret pour admirer le panorama offert. Une vue à 180° sur la Dune du Pilat, le Banc d’Arguin, les Passes du Bassin et l’Atlantique. Apres ce spectacle dont il ne se lassa point, il rebroussa chemin pour rejoindre Arcachon.
Juste avant Biscarrosse-plage, sans transition, La Vélodyssée passa de la Gironde aux Landes et rien ne changea vraiment, sauf, que terrain militaire oblige, la piste quitta le littoral pour faire une large incursion dans les terres, où le bleu des vastes étangs remplaça celui de l’océan. Allez une dernière ascension de la journée, ça monte dur pour rejoindre le bord de l’étang de Cazaux et de Sanguinet. Il bifurquera au sud de l’étendue d’eau pour suivre le canal du Littoral des Landes, qui rejoint Biscarrosse.
L’étape entre Landes et Pays Basque débuta au cœur de la forêt landaise, le long des plages, avant de rejoindre progressivement des terrains plus urbains. Pas de difficulté particulière jusqu’à Boucau, si ce n’est des promeneurs espagnols à profusion, qui obstruèrent régulièrement la circulation, à tel point qu’il dût actionner la sonnette pour se signaler à plusieurs reprises.
A nouveau des montées courtes, mais raides les unes derrières les autres, pour traverser les communes de Guéthary, Saint-Jean-de-Luz et sa superbe baie, Urrugne où la route s’est littéralement cabrée pour arriver à Hendaye.
1100 km parcourus tout au long de ce périple où il a découvert de fabuleux panoramas. Les hameaux de pêcheurs et d’ostréiculteurs un peu à l’écart des stations balnéaires, mais au charme authentique, lui ont offert leur plus beau visage. Un peu comme l’huître qui cache sa perle. Et puis il a appris à identifier l’équipement à emporter en fonction de la durée du voyage et donc du poids à trainer tout au long du périple. Il a su également repousser ses limites physiques, notamment contre le vent et les gérer les imprévus, lorsqu’il ne trouvait pas de lieux pour passer la nuit car tout était fermé. Il peut maintenant savourer cette belle aventure et être fier de ce qu’il a accompli, car tout le monde n’est pas en mesure de réaliser ce type d’expédition pour ses 60 ans.

Les coureurs de l'USP au départ de l’Ardéchoise.
Cet événement sportif qui est sans doute le plus grand rassemblement cyclos d’Europe sur route de montagne,
Dans le cadre de cette participation à l’Ardéchoise, Jacques Platarets avait contacté ses anciens collègues instituteurs pour obtenir l’autorisation du sou des écoles de Plan d’Orgon, de nous héberger au sein de leur colonie, la veille de l’épreuve. Il avait également réservé le repas du soir chez Mamzel Pizza, à Saint-Bonnet-le-Froid, dix jours à l’avance pour éviter d’être pris au dépourvu compte tenu des 10 262 inscrits à cette édition sur les 4 jours.
Avant de rejoindre la colonie pour déposer nos bagages, nous avons récupéré nos dossards et musardés au milieu du village des exposants qui est un véritable lieu de rencontres des différents acteurs du marché de l’univers du cyclisme, notamment les fabricants, vélocistes, distributeurs, mais aussi des exposants en produits locaux et loisirs (Sites touristiques, Organisateurs de stage, hébergements). J’ai notamment rencontré Pierre Duret de Noves et Lucien Honorat de Châteaurenard, tous deux véritablement passionnés par la petite reine.
L’équipe du BCG est arrivée vers 21h00 et ensemble nous avons rejoint le restaurant qui n’était qu’à 3km, pour croquer les pizzas proposées. Le repas s’est déroulé dans une ambiance de saine camaraderie avant de revenir vers la colonie, où Gilbert et David Vial devait nous rejoindre dans la nuit, fêtes des écoles des Paluds de Noves, oblige.
Après un petit déjeuner pris en commun vers 5h30, Philippe Girard, Jean Christophe Delacroix, Daniel Petit, Cyrille Coulet, Gilbert et David Vial, André Jauffret, Jacques Platarets et Luc Ferrier rejoignirent le départ de l’Ardéchoise de ce 18 juin 2022, qui s’est échelonné de 7h15 pour les dossards prioritaires jusqu’à 8h45 en fonction des 6 circuits proposés par les organisateurs et des 6000 coureurs qui avaient décidé de disputer l’épreuve en un jour.
Daniel Petit et Cyrille Coulet du BCG sont partis sur le circuit « La Volcanique » de 176km et 3210m D+, tandis que Gilbert et David Vial, Philippe Girard, Jean Christophe Delacroix du BCG et Luc Ferrier ont roulé sur le parcours des « Boutières » de 125km et 2400 m D+.
Jacques Platarets et André Jauffret en proie à des problèmes physiques, profitèrent de leur connaissance du territoire pour se construire un parcours d’environ 75km, en adéquation avec la forme du moment. Celui-ci chevauchait différents morceaux de circuits, ce qui leur a permis de profiter des ravitaillements et de l’ambiance joyeuse des bénévoles vêtus de jaune.
Philippe Girard qui se partage élégamment entre les deux clubs (USP & BCG), imprima la cadence dans le col du Buisson sous la couleur bleu azur du Bicyclette club de Graveson.
Au fil de la journée la chaleur se fit de plus en plus sentir. IL faut dire qu’un épisode caniculaire, touchait tout le pays depuis quelques jours. Le record ayant été battu à Pissos, dans les Landes, avec 42,6°C à 15h12, le vendredi 17 juin. Et l’Ardèche ne fut pas épargnée par cette vague de chaleur. Nous avons pris le départ avec 21°, puis 35° sous les coups de midi, pour monter jusqu’à 39° aux environs de 15h00, lorsque nous avons franchi la ligne d’arrivée. Heureusement, les nombreux ravitaillements proposaient des fontaines d’eau pour se rafraichir et faire le plein des bidons, en plus d’une multitude de victuailles sucrés et salés.
Malgré cela, il n’était pas rare de voir des coureurs allongés au bord de la route, à la recherche d’un second souffle et d’un peu de fraicheur à l’orée de la forêt. Après chaque col, nous nous retrouvions ensemble aux ravitaillements pour partager ces moments de convivialité. Philippe était le plus prompt à esquiver la pente, suivi de près par Gilbert et de David. Quant à moi qui suffoquais de la chaleur, notamment dans l’ascension du col de la Clavière, j’avais toujours un peu de retard. Mais la dernière ascension fut particulièrement pénible pour David qui fut assaillis de crampes. C’est au courage qu’il réussira à rallier l’arrivée en compagnie de son père qui l’avait attendu.
Cette belle immersion au cœur de l’Ardèche nous a laissé de bons souvenirs malgré les jambes douloureuses. D’ailleurs, l’envie de revenir encore plus nombreux pour la 30éme édition de cette épreuve majestueusement organisée, était dans toute les conversations.


Lourdes - Saint-Jacques-de-Compostelle
Avide d'aventure, Gilbert VIAL est a nouveau parti a l'aventure
Frustré de ne pas avoir pu mener à bien son périple « les Paluds de Noves – Saint-Jacques-de-Compostelle » à cause de la Covid-19 en 2021, Gilbert Vial souhaitait terminer cette expédition avant que le froid ne s’installe. Avide d’aventure, et voulant profiter d’une belle condition physique, qui lui a permis de se régaler sur la Drômoise, il a rompu les activités de la vie quotidienne le 2 octobre dernier, en prenant le train à Arles pour Lourdes. Et dès le lendemain, Il a quitté Lourdes à vélo vers 8h15 dans un brouillard à couper au couteau et une température avoisinant les 12°. Puis le ciel bleu n’a pas tardé à s’imposer. Le GPS placé sur son guidon lui a permis d’emprunter des petites routes dépourvues de circulation automobile, pour rejoindre Gamarthe, via Castetnau-Camblong, village typique du département des Pyrénées Atlantiques.
L’itinéraire qu’il avait défini, l’emmena via le GPS, sur de petites routes vallonnées, traversant des plaines arides et des terres agricoles parsemées de villages et de jolies églises. D’ailleurs lorsqu’un village a attiré son attention, il a pris le temps de le visiter à vélo.
Le parcours jonché de sites culturels étroitement liés à St-Jacques-de-Compostelle, lui a permis de cheminer dans un paysage dominé par les plaines infinies et austères de Castille.
Quelques fois, le trajet proposé par le GPS était constitué d’une portion du sentier des pèlerins à pied, parfois très caillouteux, voire glissant, ce qui a occasionné une chute à faible allure, sans conséquence pour la suite du périple. Il faut dire que le bonhomme est solide comme un roc. Une bonne connaissance de la langue de Cervantès, lui a permis de dialoguer avec deux espagnols très sympathiques et l’anglais qu’il maîtrise mieux, a alimenté la conversation avec un suédois, qui a fait un bout de chemin avec lui, jusqu’à Moratinos.
Puis il a laissé derrière lui les vastes plaines céréalières pour gravir les monts de León. Il est passé à côté du village Foncebadon, dont les vestiges désolés d’hospice et d’abbaye de cet ancien village abandonné, interpellent. Ensuite, les villages montagnards se sont succédés Manjarin, El Acebo, Riego de Ambros, tous constitués de bâtisses en pierre aux toits recouverts de lauzes ou d’ardoises. La forêt de sapins et d’eucalyptus odorants, ont changé le paysage en descendant vers Ponferrada et son château des Templiers. Ce jour-là, un mexicain fit un bout de chemin avec Gilbert et le hasard fit qu’ils se retrouvèrent dans le même dortoir réservé pour la nuit dans le lieu-dit Las Herrerias.
Le lendemain, il partit au lever du jour vers 8h45 avec Enrique son compagnon de route mexicain, sous une pluie fine qui s’est intensifiée au fil du temps, ils ont dû affronter la pente dès le départ jusqu’au village de O Cebreiro, qui était à une dizaine de kilomètres. Ce village de montagne situé dans un environnement naturel remarquable, a conservé intact un ensemble de « pallozas », demeures de pierre au toit de chaume très anciennes et robustes à l’aspect magique presque mystérieux, qui étaient encore habitées, il n’y a pas si longtemps. Saisi par le froid sous une pluie battante pendant près de 5 heures et un GPS qui refusait de fonctionner, Gilbert se souviendra pendant longtemps de ces routes galiciennes, jonchées de cotes très rudes, dont un passage à 20% sur 2,5km a rendu plus « facile » les nombreuses déclivités à 10%, qui se sont succédées. Heureusement que le GPS d’Enrique fonctionnait. Après la descente rendue délicate par la pluie, ils ont enchainé les trois autres cols, tous aussi difficiles les uns que les autres. Mais c’est dans les descentes raides et glissantes, qu’ils ont dû redoubler de vigilance, notamment lorsque les plaquettes de frein complétement usées d’Enrique, l’ont obligé à se servir de ses pieds pour contrôler la vitesse. Cette étape dantesque a pris fin à Portomarin.
Ultime étape de ce périple, le 11 octobre 2022, Gilbert a rejoint l’impressionnante cathédrale de Santiago de Compostela à travers la verte campagne galicienne et les rues étroites qui mènent à la Plaza del Obradoiro.
Cette escapade de presque 1000km et 8100m de dénivelé positif, lui a permis d’apprécier la diversité des paysages, des plaines céréalières qui se diluent à l’infini, au relief granitique des montagnes, des villages singuliers, ruraux pour certains ou nichés dans un coin perdu pour d’autres et les efforts inhérents aux déclivités à fort pourcentage, ont été compensés par la beauté des panoramas. Que dire encore de ces belles rencontres avec des randonneurs de différentes nationalités qui ont jalonné cette formidable aventure, menée à bien pour ces 71 ans. Il peut être fier de ce nouvel exploit.

2021
Sorties VTT dans les Alpilles
Départ de la sortie

Et puis patatras !!!!
2023
L'USP fête ses 90 ans le 14 mai 2023.
90 ans que des femmes et des hommes œuvrent pour pérenniser l’état d’esprit impulsé par les membres fondateurs de l’USP ; Une passion débordante pour la petite reine en toute humilité, dans une ambiance de saine camaraderie. Pour cet anniversaire, j’ai essayé de rassembler les coureurs qui ont animé nos courses durant ces décennies, sur un petit parcours de 43km, sans chronométrage ni difficulté, juste pour le plaisir des retrouvailles. Ce rallye ouvert à tous, a permis de voir des palunaises et palunais au départ de cette randonnée, qui serpentait sur des petites routes entre les Paluds, Mollégès, Eygalières, Verquières et Noves.
En outre, l’USP a souhaité perpétuer son sens de l’accueil, en organisant un repas ouvert à tous, au cours duquel une projection de photos a ravivé les souvenirs.
Ce club qui a su garder l’état d’esprit inculqué par ses fondateurs, a souhaité perpétuer son sens de l’accueil en organisant un repas ouvert à tous, dans la salle de l’Amitié à 13h00.
63 cyclistes courageux au départ du rallye. Le Vélo Club de Saint Andiol et venu en nombre, dont Aimé Bonnaud et Francis Borne tous deux ancien coureur de l’USP, étaient là. Le BCG était également présent tout comme le club de Mollèges avec Jacques Simonelli. Et que ce fut merveilleux de revoir ces hommes qui animèrent avec tant de générosité nos épreuves d’antan, prendre le temps de pédaler à nouveau ensemble pour évoquer les souvenirs du temps passé, où les primes étaient vaillamment disputées. Joseph Merlin 89 ans, grand animateur des courses de l’USP, qui ne perdait pas de temps après la réception du bouquet du vainqueur, pour rejoindre l’exploitation familiale, afin de réaliser la traite des vaches, revit André Lozano 83 ans, qui était venu courir au Paluds de Noves sous les couleurs de l’Isle sur la Sorgue, de 1958 à 1963. Que c’était beau de les voir discutailler ensemble.
Marcel Corrado, Roger Roux, Raymond et Alain Gerin, Alain Servais, Tosi Christian venu de Marseille, Christophe Gros notre ancien vélociste de Saint Rémy, Henri Aprin qui nous tient en haleine quotidiennement avec son livre d’Or, Guy Chabert de Cavaillon, Pierre Duret, Nicolas Gautier Christian Rey de Noves, avaient également fait le déplacement avec quelques autres personnes qui s’étaient jointes à notre commémoration.
Quelques palunais audacieux s’étaient inscrits, ce qui fit le bonheurs des enfants qui pédalèrent en famille sur les petites routes que certains découvrirent :
Jean Marc Bezert, Yannick Roubaud, Eric Bayol, David Ducasse, les familles Torsiello, Masse et Vial, Robin Nadine qui malgré un problème technique de dernière minute sur son vélo électrique dû valeureusement effectué le parcours sur un VTT musculaire. Yvan Delègue de Istres, avait également tenu à être présent à cette célébration. Mireille Auzias que je n’ai pas reconnu de suite après s’être perdu de vue durant plus de 40 ans, était également présente, tout comme Marjorie Grégoire.







Ce club qui a su garder l’état d’esprit inculqué par ses fondateurs, a souhaité perpétuer son sens de l’accueil en organisant un repas ouvert à tous, dans la salle de l’Amitié à 13h00.



Sortie en Ardèche pour les 90 ans du club
Un peu à l’image de ce qui avait fait le bonheur des coursiers du club lors des 85 ans de l’USP, le Président s’est orienté vers l’Ardèche pour construire un week-end ludique, composé d’une partie de manivelle, d’une visite du village de Balazuc et de la grotte Chauvet 2.










2024
La rando Paluds – Alpilles organisée par l’USP
Après avoir organisé le rallye des 90 ans de l’USP l’an passé, les membres de l’USP avaient souhaité proposer trois parcours pour essayer de rassembler plus de monde.

Le 14 avril 2024, Luc Ferrier avait donné rendez-vous à la salle de l’Amitié à 7h00 pour mettre en place les tables nécessaires aux engagements et mettre en route la cafetière de 10 litres prêtée par le Comité des Fêtes de Noves. Alain et Muriel Louchard s’étaient arrêtés à la boulangerie de Noves pour acheter le pain avant de rallier la salle polyvalente du village, car malheureusement, le hameau des Paluds de Noves est dépourvu de ce type de commerce depuis quelques années. Christian Vernet à peine rétabli d’une douleur au dos et au genou, faisait équipe avec Pascal Mathieu pour assurer le ravitaillement de Saint-Rémy, tandis que Alain et Muriel étaient prévus à celui de Mouriès.
Gilbert Vial et sa bonne humeur coutumière, s’est occupé de servir le café matinal, tandis que Jacques Platarets, André Spinosi, Dominique Nieto et David Vial ont géré avec beaucoup de maitrise, les inscriptions pendant que Luc préparait la remise des récompenses dotée généreusement par le département.
Mais malgré le beau temps annoncé, l’affluence ne fut pas au rendez-vous, comme si la veille le BCG s’était accaparé de la majorité des coureurs du Week-end. 76 inscriptions furent sereinement enregistrées sur les trois circuits, que Gilbert et Luc avaient fléché à coups de bombes de peinture temporaire jaune.
Heureusement que le Vélo Club Novais s’était déplacé en force, avec 26 coureurs, car sans eux, la matinée aurait été bien triste. Les collègues de Mollégès étaient également au rendez-vous : Marielle Fontanet, Jean Pomme et Alain Clavel, tout comme nos deux collègues de Saint-Rémy : Alain Gérin et Christophe Gros. Bien entendu, Aimé Bonnaud était également de la partie tout comme Pierre Duret qui a accompagné Serge Borel encore convalescent, dont la présence fit un immense plaisir au Président.
Quelques courageux palunais étaient venus honorer cette animation du village : Eric Bayol, Dorine et Béatrice Mathieu, Cathy Florent et Jules, accompagnés de leurs collègues de Châteaurenard, Andie et Tao Cézard. Valérie Ferrier accompagnée de Valérie Ducasse clôturaient les engagements palunais.
Certains étaient venus de plus loin comme ce couple qui s’était installé au camping du village pour trois jours, afin de pédaler sur le rallye de Graveson, celui des Paluds et d’effectuer un parcours du côté des gorges de la Nesque le lundi, avant de regagner Echirolles située au sud de l’agglomération grenobloise.
Quatre personnes venues du Doubs hébergées par notre collègue Nicolas Gautier, étaient également venus grossir la liste des engagés, tout comme les quatre autres personnes bien sympathiques de l’AVC Trets.
Un allemand en vacances à Saint-Rémy était également ravi de pouvoir cheminer sur les belles routes de la région.
Les circuits


Ce parcours permettait de découvrir de petites routes et quelques beaux villages au sein du massif des Alpilles, en traversant Eygalières, où trône la majestueuse chapelle Saint Sixte, avant de bifurquer en direction du Pas de la Figuière (247m d’altitude), situé au milieu du massif forestier, qui arborait de magnifiques dégradés de verts, ce qui sublimait ce territoire enchanteur.
Au sommet les coureurs ont basculé vers les ruines du château datant du XII siècle de la petite bourgade paisible et pleine de charme d’Aureille, avant de prendre l’attrayante petite route (D24A), qui serpente au milieu des oliviers, pour arriver au ravitaillement placé au carrefour de la route D’Eygalières-Mouriès (D24). Après un encas dans une ambiance conviviale générée par Muriel et Alain, les petites grappes multicolores ont pris la direction D’Eygalières sans traverser le village, pour rejoindre Mollégès, autre village installé tranquillement au cœur de la belle Provence, puis Verquières une des plus petites communes des Bouches-du-Rhône, avant de retrouver les Paluds de Noves.
Cet itinéraire empruntait la 1ère partie du circuit de 63km jusqu’au ravitaillement, avant d’acheminer les coureurs vers Mouriès, petit village pittoresque situé au pied du versant sud des Alpilles, puis Maussane-les-Alpilles, autre bourgade authentique, avant de rejoindre Les Baux-de-Provence, niché au cœur d’un décor exceptionnel. Ensuite les coureurs étaient invités à dégringoler par la pente sinueuse du Val d’Enfer, en direction de la petite ville chic de Saint-Rémy-de-Provence, qui est très prisée des artistes et personnalités. Il faut dire que ses jolies ruelles, cafés et restaurants attirent les touristes, notamment le mercredi, qui est le jour de marché. Un deuxième ravitaillement peut être pas suffisamment annoncé, mais tenu habilement par Christian et Pascal, permettait aux routiers de reprendre des forces, avant de revenir vers les Paluds de Noves par Eyragues, commune typiquement provençale, puis Noves où Laure de Noves fut l’amour platonique du poète florentin Pétrarque au 14e siècle et Verquières, petit village en expansion, situé dans la plaine maraîchère de la Durance.





Une fois les derniers participants partis, nos épouses nous ont rejoint pour partager un rôti de porc dans la salle de l’Amitié, car dehors il faisait bien trop chaud. Robert et Maryse Cionini qui cumulent les problèmes physiques depuis la fin de l’année dernière, sont venu nous rejoindre pour le plaisir de tous.
Pierre Ozimek sur le Tourmagne
Après avoir effectué le tour de la Vendée avec Edith son épouse, Pierre Ozimek s’est offert un nouveau challenge en compagnie de Denis Aprin et Richard Coste du Vélo Club Novais.

Le challenge du « Tourmagne » (du nom de l’un des trois beaux monuments de Nîmes, avec les Arènes et la Maison Carrée) propose une traversée à vélo gravel de la France du haut vers le bas et en bikepacking, ce qui signifie que le cycliste ne transporte que le nécessaire sur son vélo, suffisamment léger pour explorer routes et chemins.





Voilà ils sont arrivés au bout de l’aventure le 09 août 2024, harassés par les 1 028km et D+ 12 201 m certes, mais avec beaucoup de beaux souvenirs de ces paysages grandioses, qui ont défilé le long des rivières et à l’assaut des talus et des montées épiques, des galères et des moments d’euphorie : les beaux chemins du massif bellifontain et de la vallée de la Seine, du Gâtinais, du val de Loire et de ses vignobles, du Nivernais et du pays bourbonnais, des vallées de l’Allier et de la Sioule, de la chaîne des Puys, du Cantal et du Cézallier, de la Margeride, des Cévennes et de la garrigue nîmoise et enfin la Tour Magne.
Encore un grand BRAVO à ces trois coureurs intrépides qui garderont longtemps le souvenir de cette aventure que l’itinérance à vélo sait en façonner.
Gilbert repart vers l’Espagne et entraine Pascal avec lui.





Ils sont arrivés au bout de ce périple, exaltés comme des princes, après 1 221km et D+ 6 207m. Le voyage est surement l’une des expériences les plus enrichissante de la vie, car il laisse des traces dans l’esprit et Pascal en avait bien besoin !!
Ils ont pris le temps d’aller flâner le long des ruelles étroites de la vieille ville de Murcie, en direction de la magnifique cathédrale et ont apprécié les différentes architectures laissées par les Romains, les Carthaginois et les Maures. Puis ils sont allés à la gare pour voir comment organiser leur retour.
Encore bravo à tous les deux.
Gilbert GRET nous a quitté le lundi 6 mai 2024
Amoureux de son village, Gilbert s’est investi dans la vie du hameau, en entrant au conseil d’administration du club Taurin en 1972. Cette passion débordante pour les « bious » l’a guidé durant 54 années au sein de cette association. Les anciens se souviennent encore de ses comptes rendus pagnolesques lors des assemblées générales.
En 1973 il a intégré l’Union Sportive Palunaise pour assumer le poste de commissaire de courses cyclistes. Puis il a durant de nombreuses années ouvert les compétitions organisées par l’USP, au volant de ses différentes Citroën :GS, BX et Xantia. Tous phares allumés et le klaxon actif, il annonçait l’arrivée des coureurs avec le fanion du club coincé dans la vitre de la portière avant.

